Visite à Ouâda du projet de l'association Graine de Baobab. 14 février 2012
Notre délégation prend la route du Niger vers l’Est du
Burkina direction la ville de Tenkodogo à 180 km à l’est de la capitale. Depuis
là c’est encore une demi-heure de trajet avant d’arriver dans la commune de
Bane et au village de Ouâda où le projet se développe.
Nous avons pris un peu de retard sur notre programme et nous
arrivons au centre polyvalent construit par l’association où des dizaines de
personnes nous réservent un accueil des plus chaleureux au son des
« youyou » chantés par les femmes.
A l’intérieur du centre, ce sont les acteurs eux-mêmes qui
nous présentent les différents volets du projet (école, maraîchage, barrage,
vétérinaire, savonnerie, pépinière, etc.) dans leur langue maternelle.
Un splendide repas a été préparé par les habitants du
village et nous le partageons avec eux avant de partir pour visiter la
savonnerie, le barrage et l’école de Ouâda ainsi que sa bibliothèque. A
l’école, ce sont tous les 500 élèves et leurs maîtres qui se sont réunis pour
nous accueillir avec discours, danse, chant, récitations et nous sommes très
émus par tant de reconnaissance qui s’exprime ainsi de diverses manières !
Enfin nous sommes accueillis dans la concession (ensemble de
cases partagées par une famille élargie) de Mahamoudou Diallo, le président de l’association
partenaire de Graine de Baobab pour faire connaissance avec sa famille et se
désaltérer après une magnifique après-midi passée sous le chaud soleil
burkinabè. Malheureusement, le soleil en question commence déjà à descendre et
nous devons reprendre la route avant la nuit. C’est bien à regret que nous
remontons dans notre bus car nous étions bien à discuter à l’ombre devant la
case de M. Diallo où une ribambelle d’enfants jouent à se pourchasser entre les
cases et les grands arbres. Comme toujours nous sommes un peu frustrés par le
manque de temps, tout va trop vite. Le partenaire a encore tellement de choses
à nous montrer et nous avons encore tant de questions à poser, de choses à
comprendre mais nous repartons toutefois la tête pleine de belles image, et nous leur disons à bientôt!
Les émotions évoquées sur les rencontres villageoises si riches avec des populations en zones rurales ayant des moyens si limités nous rappellent que nous nous plaignons toujours de tout et son contraire mais que nous restons très privilégiés sous nos latitudes... Bonne continuation à tous. Michel Berger
RépondreSupprimerCoucou Yanik,
RépondreSupprimerMerci de nous faire voyager avec toi et oublier qu'il fait 0 degré et le temps humide. Je revis l'émotion ressentie lors de la visite de classe d'alphabétisation à travers ton récit. Cette étape a dû marquer les esprits de ceux qui t'accompagnent. J'espère que votre groupe est sympa et les échanges enrichissants. Bonne continuation, bises et bonjour à ceux que je connais. Louisette