lundi 13 février 2012

Première journée de visite dans la capitale Ouagadougou.

De bon matin, nous sommes partis de l'hôtel La palmeraie pour rejoindre un des centres de tri intermédiaire des déchets de Ouaga (la ville en compte 35). Nous sommes accueillis par un animateur du projet qui nous explique le fonctionnement de ce petit centre, le travail effectué par les femmes avant de nous rendre vers le grand centre de traitement et de valorisation des déchêts en périphérie de la ville. Là nous sommes accueillis par M. Cissé, le directeur de la propreté pour la ville de Ouaga qui nous a fait un exposé extrêment clair et détaillé de la gestion des déchêts, comment se passe l'enfouissement et comment ils récupèrent et valorisent les déchets organiques et le plastique.

Un seul constat s'impose en visitant les rues de la capitale qui fait près de 2 millions d'habitants, le système géré par la municipalité fonctionne et les rues de la villes sont propres! Bien sur les moyens sont insuffisants et les débouchés pour les produits issus du recyclage ne sont pas toujours faciles à trouver mais la gestion municipale fonctionne très bien à ce niveau. C'est avec grande fierté aussi que les responsables nous ont parlé des brigades vertes de la ville, un groupe de 200 femmes issues des couches plus défavorisés de la population qui balaient les rues et aident à rendre cette ville tentaculaire, poussièreuse et plate plus propre. Ouaga a reçu d'ailleurs de nombreux prix pour son action exemplaire en matière de gestion des déchets et des femmes de cette brigade se sont même rendues en Chine pour récupérer un prix décerné par ce pays!

Ensuite nous avons du adapter notre programme car le maire que nous devions rencontrer en matinée est retenu à la cérémonie officielle d'ouverture d'une conférence internationale sur l'éducation qui s'ouvre le jour même à Ouaga. Nous partons donc pour renconter les responsables du bureau de la coopération suisse au Burkina avec lesquels nous passons une heure à échanger de manière franche et directe sur les défis de la coopération au Burkina mais aussi sur la difficulté de trouver des arguments pour les politiques pour convaincre les personnes plus hostiles à la coopération. Après cet échange stimulant nous fonçons donc direction l'hôtel de ville pour rencontrer le Maire M. Simon Compaoré.

Le Maire nous accueille dans une salle de conférence en présence de deux de ses collaborateurs et nous présente avec beaucoup de fierté sa belle ville de Ouagadougou. C'est un homme plein d'humour,  qui se donne la peine d'expliquer aux membres de notre délégation le fonctionnement de la ville, des arrondissements, des changements en cours et des "mille défis" auxquels sa ville est confrontée. Il ne faut pas oublier que le budget de tout l'Etat burkinabé est de 2,2 milliards, l'équivalent de la moitié de celui de la ville de Genève. M. Compaoré nous dit en souriant et en guise de conclusion que dans sa ville, certes on manque de moyens financiers, mais des idées on n'en manque pas!

Suite du programme demain avec un départ pour la région de Tenkodogo à l'Est pour visiter le projet de l'association Graine de Baobab.

1 commentaire:

  1. Chère "équipe FGC". Merci à Yanik pour toutes ces informations et les photos. Je vous souhaite à toutes et tous une bonne continuation avec les ami-e-s et partenaires burkinabè et beaucoup de plaisir encore. Rachel / FGC

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